Seul le premier album de Pink Floyd est bon
VRAI. The Piper at the Gates of Dawn (1967), premier et seul disque du Floyd avec Syd Barrett à sa tête, est un diamant. Et qui plus est la pierre de touche du psychédélisme anglais. Les compositions, toutes brillantes, recèlent une inventivité jamais prise en défaut : du psychotrope « Astronomy Domine » aux neuf minutes définitives d' « Interstellar Overdrive », en passant par les comptines dérangées que sont « The Gnome » ou « Bike », on ne se lassera probablement jamais de l'écoute religieuse de ce mètre étalon rockesque.
En revanche, c'est bien triste à dire, mais la fameuse légende est fondée : tout ce qu'a pondu Pink Floyd après le départ de Syd Barrett s'apparente volontiers à de la merde en boîte. Leur second album, A Saucerful of Secrets (1968), qui voit les compositions de Rick Wright et du sinistre Roger Waters s’imposer au détriment de celles d’un Barrett trop explosé au LSD pour tenir la barre, reste encore presque écoutable, c’est vrai.
Mais la suite ! Les instrumentations boursouflées, les mélodies qui tournent en rond, l’overdose de bruits bizarres, les textes rachitiques, les morceaux instrumentaux tellement interminables et les concept-albums grotesques pour audiophiles (The Dark Side of the Moon, Atom Heart Mother, Wish You Were Here…) auront fini de traîner dans la boue la mémoire du pauvre Syd. En fait, leur meilleur morceau post-Piper a été interprété par un chien, c'est dire :
Dieu que c'est beau !
septembre 17, 2009
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La mélodie... concentre toi sur la mélodie...
RépondreSupprimerVu les commentaires je ne suis pas certain que vous y connaissiez grand chose en musique.
RépondreSupprimerCar de Syd Barrett à maintenant, les Floyds sont les mozards du 21eme siècle.
Je suis pret a pariez que vous aimez NTM et joey Starr pour tenir de tels propos de ce groupe tellement mythique.
Salut
Les mozards du XXIème siècle ? Vous vouliez sans doute dire les Mozart du XXème siècle ?
RépondreSupprimerMerci à toi, incontinent crétin, merci d'avoir fait caca (sans en laisser une goutte).
RépondreSupprimerCe qui me fait enrager c'est qu'un faquin ose rabaisser les Pink Floyd au rang de "merde en boite".
Cela dit, en cherchant-pas bien loin-tu ne fais que gonfler stupidemment le groupe des "jeunes rebelles dans le vent quifautsurtoutpasécouter comme tous le monde".
Dans ton "article" la forme et aussi pauvre que le fond.
Face à ta réthorique foudroyante je m'incline! je ne m'éverturai pas à te démontrer que les PF ce n'est pas qu'un vynile.
A toi d'ouvrir bien grand tes esgourdes et de dégraffer ton pantalon -si comme tous ces jeunes rebelles tu porte des slims qui ne laisse respirer ton sexe- pour vibrer sur les PF.
Bien à toi.
Caroline.
Ne nous fâchons pas, chère Caroline ! Cul Sec est un blog extrêmement tolérant, contrairement à ce que vous semblez croire : de même que nous n'avons rien contre les scatophiles, nous respectons tout à fait les fans de Pink Floyd.
RépondreSupprimerJe n'ai presque rien a ajouter à votre propos. Toutefois, je tiens à lever un malentendu: je ne suis pas du tout une fanatique!
RépondreSupprimerVous semblez avoir beaucoup de respect pour les fans...Je ne peux pas en dire autant.
Agréable journée.
Caroline.
nul, n'importe quoi ce que raconte ce bonhomme au sujet des pink floyd
RépondreSupprimerUn article prétentieux sur un site de prétentieux.
RépondreSupprimerMerci pour ton opinion cher Pierre, non non vraiment... Dommage cela dit, le propos aurait été intéressant si le style incisif et volontairement insolant de Cul-sec ne manquait pas une fois de plus de nous (enfin "me" en tout cas) faire sourire, catapultant immédiatement cet article dans la catégorie "chroniques d'un jeune con" (selon l'expression consacrée par le vieux Georges), avec autant d'état d'âme que demi-mesure dans la critique dont il est question.
Cela dit certains apprécieront l'absence de modération dans les propos des rédacteurs de Cul-sec... Un pouvoir de conviction sans faille est le secret d'un bon nombre de maîtres à penser.
Enfin bref qu'on ne s'y trompe pas : dans le domaine de la crise identitaire qu'ils malmènent et trainent dans la boue tant et plus, les rédacteurs de Cul-sec ne sont pas en reste.
P.S. : Désolé de n'avoir pas pu calquer comme je l'aurait souhaité au style pompeusement fermé de Cul-sec, sans doute mon ouverture d'esprit maladive... La connerie semble être un art elle aussi...